Quelles sont les règles du football ?


Sport populaire par excellence, le football est une discipline quasi bicentenaire ! Presque 200 ans d’existence qui ont vu la création et la suppression de certaines règles, mais aussi la modification et l’adaptation d’autres qui donneront le football tel qu’il est pratiqué aujourd’hui. Un règlement qui est le même pour tous, du footeux amateur au joueur professionnel, et qui concerne tant l’agencement et l’équipement du terrain que le déroulé du jeu ou l’équipement des joueurs. Toutes ces règles sont compilées sous forme de lois, au nombre de 17.


Ballon de football

Les lois du jeu

Les lois du jeu, « Laws of the Game » en anglais, regroupent les différentes règles du football définies par l’IFAB (International Football Association Board) et la FIFA (Fédération Internationale de Football Association). Elles ont été rédigées dès 1863 en Angleterre et ont depuis connu un certain nombre d’adaptations, mais les 17 lois encore en vigueur aujourd’hui datent de cette époque. Chaque loi est dédiée à un aspect du jeu et certaines peuvent être soumises à interprétation par l’arbitre, l’idée étant avant tout de conserver l’esprit du jeu.


Loi 1 : le terrain

Un terrain de foot doit être rectangulaire et mesurer au minimum 90 m de long (max. 120 m) pour 45 m de large minimum (max. 90 m). Ces dimensions sont affinées pour les terrains destinés à accueillir des rencontres internationales et passent à une longueur de ligne de touche minimum de 100 m (max. 110 m) pour une largeur de terrain de 64 m minimum (max. 75 m).

La surface du terrain doit être naturelle ou, selon le type de compétition, synthétique ou hybride, et elle doit être délimitée par des lignes continues appelées lignes de touche et lignes de but. Les buts se trouvent au centre de chacune de ces lignes de but et sont entourés d’une surface de réparation, zone dans laquelle le gardien pourra notamment évoluer ballon en main.

Le terrain est séparé en deux parties par une ligne médiane au centre de laquelle se trouve un cercle de 9,15 m de rayon appelé rond central. Chaque coin du terrain correspond à la zone de tir des corners et est à ce titre marqué d’un arc de cercle de coin et équipé d’un poteau de corner avec drapeau. Les poteaux de corner doivent mesurer au moins 1,50 m de haut et ne doivent représenter aucun danger pour les joueurs.

Les buts situés à chaque extrémité de la surface de jeu doivent mesurer 7,32 m de large sur 2,44 m de haut et doivent disposer de montants de 12 cm d’épaisseur maximum. Les montants et la barre transversale doivent être de couleur blanche et l’ensemble du but devra être solidement scellé dans le sol. L’utilisation de buts mobiles n’est autorisée que si leur lestage leur assure une parfaite stabilité. Les filets sont obligatoires et devront être fixés de manière à ne pas gêner le gardien de but.

Toute publicité commerciale ainsi que l’affichage de logos ou autres messages sont interdits sur le terrain et sur le matériel qui l’équipe (buts, filets, poteaux et drapeaux de corner…) à partir du moment où les joueurs sont sur la pelouse. Les publicités autorisées qui entourent le terrain devront quant à elles se trouver à au moins 1 m des lignes de touche et du filet de but.


Loi 2 : le ballon

Le ballon de foot utilisé pour chaque rencontre se doit d’être sphérique et conçu dans une matière adéquate (cuir, polyuréthane, PVC…). Les ballons utilisés pour les matchs officiels doivent posséder une circonférence comprise entre 68 et 70 cm et peser, en début de rencontre, entre 410 et 450 g. La pression de gonflage doit par ailleurs osciller entre les 0,6 et 1,1 atmosphère (600 à 1100 g/cm²).

Si le ballon venait à se dégonfler ou à être endommagé en plein match, la rencontre doit être arrêtée et le ballon remplacé. La reprise du jeu se fait par une balle à terre à l’endroit où le ballon a été endommagé. Si le remplacement du ballon doit intervenir pendant une touche, une relance ou un coup de pied arrêté, la reprise du jeu se fera de manière à correspondre à l’action en cours avant l’interruption. Quoi qu’il en soit, seul l’arbitre peut autoriser le remplacement d’un ballon.


Loi 3 : le nombre de joueurs

Chacune des deux équipes doit être composée de 11 joueurs maximum présents sur le terrain, soit un gardien de but et dix joueurs de champ, dont un capitaine d’équipe. Ces joueurs occupent différents postes et pourront être remplacés à tout moment du match, dans une limite de cinq remplacements autorisés par équipe. Les remplaçants devront être désignés comme tels avant le début de la rencontre et un joueur sorti du terrain dans le cadre d’un remplacement ne pourra rentrer à nouveau en cours de match.

Le joueur remplaçant ne pourra fouler la pelouse qu’une fois le joueur sortant en dehors du terrain et sur invitation de l’arbitre. Il entrera en jeu au niveau de la ligne médiane lors d’un arrêt de jeu. N’importe quel joueur de champ pourra remplacer un gardien de but à condition que l’arbitre ait été informé au préalable. Si un remplaçant entre sur le terrain sans y avoir été invité, il se verra sanctionné d’un carton jaune. Un coup franc indirect sera attribué à l’équipe adverse à l’endroit où se trouvait le ballon au moment de l‘interruption du jeu.

Un joueur expulsé en cours de match, sur carton rouge ou double carton jaune, ne peut être remplacé, laissant ainsi son équipe en infériorité numérique. Un joueur expulsé avant le coup d’envoi pourra toutefois être remplacé par un remplaçant préalablement désigné. Le match pourra donc débuter à 11 contre 11. En revanche, un remplaçant expulsé avant ou pendant la rencontre ne peut être remplacé par un autre joueur. Tout remplaçant, même s’il ne joue pas, doit se soumettre à l’autorité de l’arbitre.



Equipe de football

Loi 4 : l’équipement des joueurs

L’équipement d’un joueur ne doit présenter de danger ni pour les autres, ni pour lui-même. Il doit être règlementaire et commun à tous, les bijoux et autres accessoires personnels étant proscrits. La tenue de base d’un joueur de foot se compose d’un maillot et d’un short (plus ou moins longs ou renforcés, selon les besoins et exigences de chacun), de chaussettes et de chaussures adaptées à la surface de jeu. Les gardiens doivent quant à eux être équipés de gants spécifiques à leur poste. A cette tenue s’ajoutent des protège-tibias qui devront être entièrement recouverts par les chaussettes et qui devront être suffisamment efficaces pour assurer la bonne protection des joueurs.

Les maillots des deux équipes doivent afficher des couleurs suffisamment distinctes pour qu’aucune confusion ne soit possible et les gardiens de but doivent porter un maillot qui les différencie des joueurs de champ ainsi que des arbitres. En cas de non-respect de ces règles ou de tenue inappropriée, le joueur concerné pourra être l’objet d’avertissements ou de sanctions. Le jeu pourra être arrêté ou non, selon la nature de l’intervention de l’arbitre, et le joueur contrevenant pourra être invité à quitter le terrain le temps de corriger sa tenue. Il ne pourra revenir sur la pelouse qu’une fois autorisé par l’arbitre. Ce dernier devra par ailleurs contrôler la conformité de l’équipement du joueur avant que celui-ci ne revienne sur le terrain.


Loi 5 : l’arbitre

Toute rencontre doit se dérouler sous le contrôle d’un arbitre dont le rôle est de faire appliquer les lois du jeu. L’arbitre devra donc s’assurer que toutes les règles soient respectées et fait figure d’autorité sur le terrain. Il devra s’assurer de la conformité du terrain, de l’équipement des joueurs, appliquer les sanctions nécessaires et transmettre aux autorités compétentes un rapport relatif à toutes les mesures prises durant la rencontre.

Les décisions de l’arbitre sont indiscutables, sous peine de sanctions, et une mauvaise décision peut être corrigée, à l’initiative de l’arbitre, tant que le jeu n’a pas repris ou que le match n’est pas terminé. L’arbitre se doit également de veiller à ce que le match se déroule en toute sécurité pour les joueurs, qu’il s’agisse de blessures liées au jeu ou d’éléments extérieurs au jeu (conditions météo, supporters…).

Tout arbitre de football se doit d’être équipé d’un sifflet, d’une montre, de cartons jaunes et rouges pour sanctionner les joueurs et d’un carnet pour noter les faits de match. Il pourra également disposer de certains moyens de communication pour échanger avec ses assistants tels que des oreillettes ou des drapeaux électroniques, par exemple. Tout comme les joueurs, l’arbitre a interdiction de porter bijoux ou autres effets personnels durant un match.

Depuis 2017, l’arbitre a à sa disposition une assistance vidéo (VAR) pour l’aider à statuer sur certaines décisions parfois litigieuses. Le recours à cette assistance vidéo n’est permis qu’en cas d’erreur flagrante ou d’incident important qui aurait été manqué et qui concerne un but, un penalty ou un carton rouge. Il peut également consulter la VAR en cas d’erreur quant à l’identité d’un joueur averti ou exclu.





Arbitre qui tend un carton jaune

Loi 6 : les arbitres assistants

Pour aider l’arbitre dans sa tâche, différents arbitres supplémentaires peuvent être nommés. Officieront alors dans un match deux arbitres assistants, un quatrième arbitre et des arbitres assistants supplémentaires ou de réserve, tous considérés comme arbitres de terrain. L’arbitre assistant vidéo et ses adjoints sont quant à eux hors du terrain mais tous agissent sous l’autorité de l’arbitre principal de la rencontre. En cas de comportement inapproprié, l’arbitre principal peut tout à fait relever de ses fonctions un arbitre assistant.

Les arbitres assistants sont chargés d’indiquer quand le ballon sort du terrain et à quelle équipe il revient pour la remise en jeu, quand un joueur se trouve en position de hors-jeu ou pour signaler un gardien de but qui quitte sa ligne avant qu’un tir au but ne soit tiré. Ils pourront également indiquer quand un remplacement est demandé par une équipe et devront s’assurer que la procédure de remplacement est scrupuleusement respectée au moment du changement.

Le quatrième arbitre est lui aussi chargé de contrôler les procédures de remplacement, mais il devra également indiquer le temps additionnel décidé par l’arbitre à la fin de chaque période. Il devra en outre contrôler le retour d’un joueur sur le terrain, ses équipements ainsi que les ballons de remplacement. Un quatrième arbitre pourra enfin informer l’arbitre des comportements déplacés (de la part des joueurs comme du staff technique) dont il pourrait être témoin.

Les arbitres assistants supplémentaires reprennent en partie le rôle des arbitres assistants et il existe également des arbitres assistants de réserve chargés de remplacer un arbitre assistant ou un quatrième arbitre qui serait dans l’incapacité de poursuivre la rencontre. Les arbitres vidéo peuvent aider l’arbitre principal à prendre une décision en s’aidant des images du match, seulement dans les cas où le recours à la VAR est autorisé.


Arbitre assistant de foot


Loi 7 : la durée d’un match

Un match de football dure 90 minutes hors éventuel temps additionnel, divisées en deux périodes de 45 minutes. Cette durée peut être modifiée à condition qu’un accord entre l’arbitre et les deux équipées ait été trouvé au préalable, avant le coup d’envoi de la rencontre. La pause entre les deux mi-temps ne peut excéder les 15 minutes et cette durée ne peut être modifiée qu’avec l’accord de l’arbitre.

Chaque mi-temps peut être prolongée afin de récupérer le temps perdu du fait d’arrêts de jeu tels que les remplacements, les blessures de joueurs et leur évacuation ou tout autre cause d’interruption du match. On parle alors de temps additionnel, décompté par l’arbitre et ajouté à la fin de chaque période. Le calcul de ce temps additionnel est à l’entière discrétion de l’arbitre.

Une prolongation du match peut être jouée en cas de score nul entre deux équipes. L’arbitre rajoute dès lors deux périodes de 15 minutes afin de permettre aux deux équipes de se départager. Si aucune des équipes ne parvient à faire la différence, la victoire du match se jouera alors lors d’une séance de tirs au but. Si le match est arrêté définitivement avant son terme, il devra être rejoué, sauf si circonstances exceptionnelles ou si cette mesure était prévue par le règlement de la compétition ou par les organisateurs.





Arbitre assistant qui annonce le temps additionnel

Loi 8 : coup d’envoi et reprise du jeu

Un tirage au sort, le « toss », a lieu avant chaque début de rencontre afin de déterminer quelle équipe choisira son camp. L’équipe qui remporte ce tirage au sort choisira le but en direction duquel elle devra attaquer pendant toute la première mi-temps tandis que l’autre équipe obtiendra le coup d’envoi du match. Le coup d’envoi de la seconde mi-temps sera donné par l’équipe qui a remporté le « toss » et les deux équipes changent de camp.

Ce coup d’envoi a lieu au début du match, à chaque début de période (prolongations comprises) et à chaque fois qu’un but est marqué (c’est alors l’équipe qui a encaissé le but qui procède au coup d’envoi). Tous les joueurs devront se trouver dans leur camp et les joueurs de l’équipe qui ne donne pas le coup d’envoi doivent se tenir à l’extérieur du rond central. Posé au sol sur le point central, le ballon devra être passé par le joueur effectuant le coup d’envoi à l’un de ses coéquipiers après que l’arbitre ait donné le signal à l’aide de son sifflet.

Si le joueur désigné pour donner le coup d’envoi touche le ballon une seconde fois, sans le passer à un coéquipier, un coup franc indirect sera accordé à l’équipe adverse, à l’endroit où la faute a été commise. Pour tout autre manquement à la procédure du coup d’envoi, ce dernier devra être recommencé. En cas d’interruption du jeu en cours de match, la reprise se fera sous forme de balle à terre : l’arbitre lâche le ballon au sol à l’endroit où il se trouvait au moment de l’interruption et le jeu reprend dès que la balle touche le sol.


Ballon de foot dans le rond central


Loi 9 : ballon en jeu et hors du jeu

Le ballon est considéré en jeu lorsqu’il se trouve sur toute la surface du terrain, y compris après avoir touché un poteau de but, une transversale ou un poteau de corner. Il est également considéré en jeu s’il touche un arbitre et que cela n’impacte pas le cours du jeu. Un contact avec l’arbitre qui permettrait à l’équipe d’attaquer plus facilement ou, au contraire, qui serait récupéré par l’adversaire, est en revanche considéré comme hors du jeu. C’est également le cas lorsque la balle franchit les limites du terrain ou que le jeu est arrêté par l’arbitre.


Loi 10 : l’issue d’un match

La fin d’un match est sifflée par l'arbitre au terme du temps réglementaire, auquel peut s’ajouter du temps additionnel. L’équipe victorieuse est celle qui aura marqué le plus de buts. Un but est validé lorsque le ballon a entièrement franchi la ligne de but et qu’aucune faute n’a été commise pour pouvoir marquer. Si aucune équipe n’arrive à se départager, le match est alors déclaré nul.

Certains formats de compétitions n’autorisent pas le match nul, d’où la présence de prolongations pouvant aboutir sur des séances de tirs au but. Il existe également une règle comptabilisant le nombre de buts marqués par les deux équipes lors d’une rencontre aller-retour : l’équipe qui a marqué le plus de buts à l’extérieur est déclarée vainqueur en cas d’égalité au cumul des scores des deux confrontations.

Loi 11 : le hors-jeu

Un joueur en position de hors-jeu ne commet pas de faute à proprement parler, mais son positionnement sur le terrain offrira à l’équipe adverse un coup franc indirect, même si le joueur hors-jeu est dans sa propre moitié de terrain. Un joueur est dit hors-jeu s’il est plus près de la ligne de but adverse que le dernier défenseur et que le ballon.

Pour être considéré comme hors-jeu, ce joueur doit prendre une part active au jeu et tirer un bénéfice de sa position sur le terrain. Si le joueur reçoit directement et accidentellement le ballon suite à une touche, un corner ou un six mètres et qu’il se trouve de fait en position de hors-jeu, il ne peut toutefois être considéré comme tel et sa position ne devra donc pas être sanctionnée.



Loi 12 : fautes et incorrections

Il existe diverses manières de sanctionner une faute ou un comportement anti-sportif. La sévérité de la sanction dépend évidemment de la gravité de la faute commise et dans certains cas, un simple avertissement oral suffit. Ces fautes peuvent être matérialisées par des cartons, jaunes ou rouges, suivis de coups francs, directs ou indirects, ou de penaltys. Certaines fautes donnent également lieu à des coups francs sans pour autant que le joueur ne soit sanctionné par un carton.


Fautes passibles d’un coup franc direct :


  • Un joueur essaie ou donne un coup de pied à son adversaire.
  • Un joueur saute sur son adversaire.
  • Un joueur tente ou frappe son adversaire.
  • Un joueur essaie ou fait un croche-pied à son adversaire.
  • Un joueur charge son adversaire.
  • Un joueur bouscule son adversaire de manière intentionnelle.
  • Un joueur tacle son adversaire en le touchant, sans jouer le ballon.
  • Un joueur crache sur un adversaire.
  • Un joueur touche le ballon avec ses mains ou ses bras de manière intentionnelle.

Le coup franc direct devra être tiré à l’endroit où la faute a été commise.

Fautes passibles d’un coup franc indirect :


  • Un gardien conserve le ballon plus de 6 secondes dans sa surface de réparation.
  • Un gardien retouche le ballon des mains après l’avoir lâché, sans qu’il n’ait été touché par un autre joueur.
  • Un gardien touche le ballon à la main directement suite à une touche.
  • Un gardien prend le ballon à la main suite à une passe en retrait d’un coéquipier.
  • Un joueur joue de manière jugée dangereuse.
  • Un joueur fait obstacle à la progression de l’adversaire sur le terrain.
  • Un joueur empêche le gardien de lâcher le ballon des mains.

Le coup franc indirect devra lui aussi être tiré à l’endroit où la faute a été commise.


L’ensemble des fautes précédemment citées sont susceptibles d’être sanctionnées par un penalty si la faute est commise à l’intérieur de la surface de réparation adverse. Le penalty consiste en un tir au but à partir du point de penalty, situé à 11 m de la ligne de but.


Un joueur peut écoper d’un carton jaune pour les fautes suivantes :


  • S’il est coupable d’un geste ou d’un comportement anti-sportif.
  • S’il enfreint de façon répétée les règles.
  • S’il conteste les décisions de l’arbitre ou manifeste sa désapprobation de manière orale ou physique.
  • S’il retarde la reprise du jeu.
  • S’il ne respecte pas les distances requises au moment de l’exécution d’un corner ou d’un coup franc.
  • S’il quitte le terrain volontairement sans y avoir été autorisé.
  • S’il revient sur le terrain sans y avoir été autorisé.

Un joueur peut écoper d’un carton rouge, et donc être exclu, pour les fautes suivantes :


  • S’il reçoit un second avertissement au cours de la rencontre (2 cartons jaunes = 1 carton rouge).
  • S’il commet un acte de brutalité ou une faute grossière.
  • S’il crache sur un adversaire ou un arbitre.
  • S’il tient des propos injurieux ou est responsable de gestes blessants.
  • S’il empêche un adversaire de marquer un but ou stoppe une action en touchant le ballon de la main.
  • S'il empêche une occasion de but en commettant une faute passible d’un coup franc.

Le joueur exclu devra dès lors quitter le terrain et la surface technique. Il pourra également écoper d’un ou plusieurs matchs de suspension.



Loi 13 : les coups francs

Il existe deux types de coups francs : indirects et directs. Il s’agit d’un coup de pied arrêté accordé à l'équipe adverse en cas de faute et qui, dans le cas d’un coup franc direct, peut aboutir à un but. Pour signaler un coup franc indirect, l’arbitre lève son bras à la verticale et le garde levé le temps jusqu’à ce que le ballon touche un autre joueur ou qu’il ne soit plus en jeu. Le joueur qui tire le coup franc ne peut pas retoucher le ballon avant que celui-ci n’ait été joué par un coéquipier ou touché par l’adversaire.

Tous les coups francs sont exécutés à l’endroit où la faute a été commise, sauf dans certains cas : si le coup franc est accordé dans la surface de but, si un joueur entre ou quitte le terrain sans autorisation ou si un joueur commet une faute en dehors du terrain. Le coup franc sera alors exécuté à d’autres endroits du terrain correspondant au type d’infraction commise et sur indication de l’arbitre principal.

Pour jouer un coup franc, le ballon doit être immobile et tous les adversaires doivent se trouver à au moins 9,15 m de celui-ci, sauf s’ils se trouvent sur leur propre ligne de but. Pour un coup franc accordé à une équipe dans sa propre surface de réparation, les adversaires doivent se trouver à l’extérieur de celle-ci. Si l’équipe défenseuse constitue un mur de trois joueurs ou plus, les joueurs adverses doivent se tenir à au moins un mètre de ce mur jusqu’à ce que la balle soit en jeu.

En cas de non-respect de ces procédures, le coup franc pourra être rejoué ou attribué à l’équipe adverse, selon la nature de l’infraction commise.



Tir au but

Loi 14 : le penalty

Un penalty, ou coup de pied de réparation, est obtenu par une équipe lorsqu’un joueur commet une faute dans la surface de réparation adverse. On place alors le ballon sur le point de penalty situé à 11 m de la ligne de but et le joueur ayant subi la faute ou tout autre joueur désigné exécute un tir au but, seul face au gardien.

Le gardien doit quant à lui rester sur sa ligne tant que le joueur exécutant le penalty n’a pas touché le ballon tandis que l'ensemble des autres joueurs doit se trouver hors de la surface de réparation, à au moins 9,15 m derrière le point de penalty. Une fois tous les joueurs correctement positionnés, l’arbitre peut donner le signal de l’exécution du penalty à l’aide de son sifflet.

En cas de non-respect de la procédure de tir, le penalty pourra être retiré ou un coup franc indirect pourra être attribué à l’équipe adverse si l’infraction a été commise par l’exécutant, l’un de ses coéquipiers ou par des joueurs des deux équipes. Si le ballon pénètre dans le but alors qu’une infraction a été commise par le gardien ou l’un de ses coéquipiers, le but pourra être accordé.

Si le ballon entre en contact avec un corps étranger sur sa trajectoire, le penalty devra alors être retiré.



Loi 15 : la rentrée de touche

Une rentrée de touche, ou simplement appelée touche, fait suite à la sortie du ballon des limites du terrain. La touche est accordée à l’équipe adverse du joueur qui a touché le ballon en dernier. Le joueur qui effectue la touche, en lançant le ballon à l’aide de ses deux mains depuis la nuque et par-dessus sa tête, doit se trouver à l’extérieur du terrain ou sur la ligne de touche, à l’endroit où le ballon est sorti. Les adversaires devront quant à eux se trouver à au moins 2 m de l’endroit où est effectuée la rentrée de touche.

Le joueur exécutant la touche doit obligatoirement lancer le ballon à destination d’un coéquipier et ne pourra retoucher la balle avant qu’elle n’ait été touchée par un autre joueur. Si le joueur retouche directement le ballon, un coup franc indirect sera attribué à l’équipe adverse. Le ballon est considéré en jeu dès qu’il pénètre dans la surface de jeu mais un but ne peut être marqué directement sur une touche. Si un joueur adverse gêne de manière abusive le joueur exécutant la touche, il devra être averti par l’arbitre et si la touche a déjà été exécutée, un coup franc indirect devra être sifflé. Enfin, si la touche n’est pas effectuée correctement, elle devra être rejouée par l’équipe adverse.


Joueur de foot qui joue une touche

Loi 16 : le coup de pied de but

Un coup de pied de but, ou renvoi aux six mètres, est accordé à une équipe quand le ballon franchit entièrement la ligne de but, qu’il soit à terre ou en l’air, du fait d’un joueur adverse. Il permet de reprendre le jeu après la sortie du ballon derrière la ligne de but et doit être tiré de la surface de but par un joueur de l’équipe défenseuse. Le coup de pied de but pourra être exécuté rapidement, même si les joueurs adverses se trouvent encore dans la surface de réparation, mais ces derniers devront tout de même sortir rapidement de la surface sous peine d’être avertis par l’arbitre.

Si, une fois le ballon en jeu, le joueur qui a tiré le coup de pied de but le retouche avant qu’il n’ait été touché par un autre joueur, l’arbitre sifflera un coup franc indirect en faveur de l’équipe adverse. En cas de main, un coup franc direct est accordé à l’équipe adverse, sauf si l’action se déroule dans la surface de réparation, donnant ainsi lieu à un penalty (sauf si le joueur qui commet la main est le gardien de but, le penalty est alors transformé en coup franc indirect). Si un adversaire se trouve ou entre dans la surface de réparation et touche ou dispute le ballon avant qu’il ne soit en jeu, le coup de pied de but devra être retiré.


Renvoi aux six mètres


Loi 17 : le corner

Un coup de pied de coin, généralement appelé corner, est accordé à une équipe lorsque le ballon franchit la ligne de but, qu’il soit à terre ou en l’air, après avoir été touché par un joueur de l’équipe qui défend.

Le ballon doit être positionné dans la surface de coin correspondant au côté du terrain duquel il est sorti et il doit être immobilisé avant d’être frappé par l’un des joueurs de l’équipe qui attaque. Une fois le ballon frappé, il est considéré comme étant en jeu. Tant que le ballon n’est pas en jeu, les joueurs adverses doivent se tenir à une distance d'au moins 9,15 m de la surface de coin.

Le joueur peut alors choisir de centrer le ballon en direction de coéquipiers présents dans la surface de réparation ou de construire une attaque d’une autre façon. Il ne devra en aucun cas retoucher le ballon avant que celui-ci n’ait été touché par un autre joueur, auquel cas l’équipe adverse bénéficiera d’un coup franc indirect. Si le ballon est envoyé sur un adversaire et franchit de nouveau la ligne de but, que l’action soit intentionnelle (mais pas de manière violente ou inconsidérée) ou accidentelle, un nouveau corner devra alors être tiré.


Poteau de corner


Si ces 17 lois du jeu dictent les règles de base du football, de nombreuses règles ont été ajoutées et modifiées au fil du temps, et il n’est pas rare que le règlement soit ajusté d’année en année. N’hésitez pas à consulter régulièrement le site web de l’IFAB si vous souhaitez vous tenir informé des dernières mises à jour concernant les règles du football !